Partenariat Masse Critique de Babelio: L’ami du roi – Rose Tremain

Tout d’abord, désolée pour le manque d’articles ces derniers temps, ayant été occupée par différentes choses (cours, boulot, exams…) je ne trouvais pas de temps pour pouvoir poster des critiques que je voulais prendre le temps d’écrire.

Me voici de retour avec la critique du livre que j’ai reçu grâce au partenariat Masse Critique de Babelio:

L’ami du roi de Rose Tremain: 

9782709642644-T

J’ai reçu ce livre grâce à Masse critique, lors de la sélection des livres, le résumé de celui ci m’avait assez intrigué pour le mettre dans ma liste.
J’ai vraiment aimé ce livre, et il s’en est fallu de peu pour qu’il devienne un coup de coeur. J’ai aimé le mélange des genres qu’il présente. Il y a une bonne partie romanesque, partagée entre les différentes relations entre les personnages, mais aussi les relations des personnages avec leur environnement. En effet, que ce soit l’environnement vivant ou non, on sent l’attachement des personnages tout au long du livre. On prend plaisir à suivre les déplacements de Mérivel, se surprenant parfois à s’imaginer à ses côtés dans les coches…
Ce livre nous place dans une époque lointaine, qui nous est ici comptée entre fascination du faste de la royauté et sa lente descente aux enfers.
Ce contexte permet à l’auteur de nous faire découvrir (ou redécouvrir peut être pour certains) des pratiques de l’époque. J’ai souvent interrompu ma lecture pour me renseigner en cherchant sur le net des compléments d’information: sur les soins par ventouses, le laudanum et sa composition, la bassette… Même si souvent je n’aime pas avoir à rechercher le sens ou l’explication d’un mot, j’ai ici pris plaisir à découvrir de nouvelles choses.
Pour ce qui est des personnages, je les ai globalement trouvé attachant. J’ai bien sur eu mes préférences et au contraire certains personnages m’ont déplus tout au long du livre. Je pense qu’il n’y a pas de bon côté… Chacun peut choisir son « camp » sans que pour autant l’un ou l’autre ne soit vraiment condamnable. En effet, chaque situation est amenée avec un minimum de contexte, d’éléments permettant de trouver un sens à l’action des personnages. J’ai d’ailleurs à certains moments au cours du livre changé d’avis sur un personnage grâce à une certaine situation qui me le montre sous un autre jour.
Cependant, ce qui m’a vraiment déçu, c’est qu’une partie des personnages est comme abandonnée vers la fin du livre. Et cela va de paire avec la perte de Mérivel lui même. A un certain point, le livre bascule, et on sent bien qu’une fois arrivé à ce moment, rien ne sera plus pareil dans cette lecture. Cela nous permet d’être tenu en haleine.

J’ai aussi aimé les mélanges de langages. On ne ressent pas de décalage entre la « position sociale » des personnages et leur façon de s’exprimer comme cela peut être le cas dans d’autres livres. De plus, le vocabulaire est manié de façon très habile en passant d’un registre plutôt doux et romantique à un langage plus cru et imagé au moment propice. Sans pour autant être choquant (surtout compte tenu de ce à quoi la société de maintenant à libre accès) certains passages sont assez « coquins » mais cela ne m’a pas dérangé. Cela n’a pas pour autant discrédité l’histoire centrale.
Au final si la fin n’avait pas entaché ma lecture d’un certain regret – je dois cependant dire que cette fin est très bien écrite, elle n’est seulement pas la fin à laquelle je m’attendais et que l’abandon des personnages, bien que s’accordant tout à fait avec le contexte de l’histoire, m’a peiné – ce livre est un très bon roman que j’ai vraiment pris plaisir à lire et je remercie Babelio et l’éditeur de m’avoir donné la possibilité de le découvrir grâce à Masse Critique.

Ma note: 4.5/5

Publié le 4 juillet 2013, dans Vie du blog, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

Laisser un commentaire